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ALERTE EUROPE 2020 / Rupture Syst�mique Globale
20-26 Mars 2006 : Iran/US - D�clenchement d�une crise mondiale majeure

Le Laboratoire europ�en d�Anticipation Politique Europe 2020 (LEAP/E2020) estime d�sormais � plus de 80% la probabilit� que la semaine du 20 au 26 Mars 2006 voit se d�clencher la principale crise politique mondiale depuis la Chute du Rideau de Fer en 1989, accompagn�e d�une crise �conomique et financi�re d�une ampleur comparable � celle de 1929. Cette semaine de la fin Mars 2006 marquera le point d�inflexion d��volutions critiques, entra�nant une acc�l�ration de tous les facteurs conduisant � une crise majeure, m�me sans intervention militaire am�ricaine ou isra�lienne contre l�Iran. Dans le cas d�une telle intervention, les probabilit�s d�une crise majeure, selon LEAP/E2020, atteignent 100%.

Une Alerte fond�e sur 2 �v�nements v�rifiables
L�annonce de cet �v�nement r�sulte de l�analyse de d�cisions prises par les deux acteurs-cl�s de la crise internationale principale actuelle que sont les Etats-Unis et l�Iran :

--> il s�agit d�une part de la d�cision iranienne d�ouvrir � T�h�ran le 20 Mars 2006 la premi�re bourse p�troli�re en Euros, ouverte � tous les producteurs de p�trole de la r�gion ;

--> et d�autre part, de la d�cision de la R�serve F�d�rale am�ricaine d�arr�ter � partir du 23 Mars 2006 de publier les chiffres de M3 (l�indicateur le plus fiable sur la quantit� de dollars circulant dans le monde [1]).

Ces deux d�cisions constituent � la fois les indices, les causes et les cons�quences de la transition historique en cours entre l�ordre cr�� apr�s la 2� Guerre Mondiale et le nouvel �tat d��quilibre international en gestation depuis l�effondrement de l�URSS. Leur magnitude comme leur simultan�it� vont agir comme un ph�nom�ne catalyseur de toutes les tensions, faiblesses et d�s�quilibres accumul�s depuis plus d�une d�cennie dans le syst�me international.



Une crise mondiale d�clin�e en 7 crises sectorielles
Les chercheurs et analystes de LEAP/E2020 ont ainsi identifi� 7 crises convergentes que les d�cisions am�ricaine et iranienne de la semaine du 20 au 26 Mars 2006 vont catalyser en crise globale, affectant toute la plan�te dans les domaines politique, �conomique et financier, et probablement militaire :

1. Crise de confiance dans le Dollar
2. Crise des d�s�quilibres financiers am�ricains
3. Crise p�troli�re
4. Crise du leadership am�ricain
5. Crise du monde arabo-musulman
6. Crise de la gouvernance mondiale
7. Crise de la gouvernance europ�enne


L�ensemble du processus d�anticipation de cette crise est d�taill� dans le les prochains num�ros du � GlobalEurope Anticipation Bulletin � �labor� par LEAP/E2020, et en particulier dans le N�2 qui para�t ce 16 F�vrier 2006. Y figureront les analyses d�taill�es de chacune de ces sept crises ainsi que les recommandations pour diverses cat�gories d�acteurs (notamment gouvernements et entreprises) et des conseils op�rationnels et strat�giques pour l�Union europ�enne.


D�cryptage de l��v�nement � Cr�ation de la bourse p�troli�re iranienne en Euros �
Cependant, et afin de ne pas limiter cette information aux seuls d�cideurs, LEAP/E2020 diffuse largement ce communiqu� ainsi que les �l�ments suivants issus de ses travaux.
L�ouverture par l�Iran d�une bourse p�troli�re libell�e en Euros � la fin mars 2006 marquera la fin du monopole du Dollar sur le march� mondial du p�trole. Le r�sultat imm�diat sera de nature � bouleverser le march� mondial des devises puisque les pays producteurs pourront d�sormais utiliser l�Euro �galement pour facturer leur production. Parall�lement, les pays europ�ens en particulier pourront acheter le p�trole directement dans leur devise sans passer par le relais du Dollar. Concr�tement, dans les deux cas cela signifie qu�un moins grand nombre d�acteurs �conomiques aura besoin d�un moins grand nombre de Dollars [2] . Cette double �volution s�exercera donc dans le m�me sens, � savoir celui d�une r�duction tr�s significative de l�importance du Dollar comme monnaie internationale de r�serve, et donc d�un fort affaiblissement, durable, de la devise am�ricaine en particulier par rapport � l�Euro. Les �valuations les plus conservatrices placent l�Euro � 1,30 Dollar � la fin 2006. Mais si la crise est de l�ampleur qu�anticipe LEAP/E2020, les estimations donnant l�Euro � 1,70 Dollars en 2007 ne paraissent plus irr�alistes.


D�cryptage de l��v�nement � Suppression de la parution de l�indicateur macro-�conomique M3 �
La suppression de la parution de l�indicateur M3 [3] (ainsi que d�autres indicateurs connexes) par la R�serve F�d�rale am�ricaine, d�cision fortement critiqu�e par la communaut� des �conomistes et analystes financiers, aura pour cons�quence, � la m�me date, de rendre invisibles les �volutions du nombre de Dollars en circulation dans le monde. On assiste d�j� depuis quelques mois aux Etats-Unis � une forte augmentation de M3 (ce qui indique que la �planche � billets � [4] tourne d�j� un r�gime �lev� � Washington) ; or le nouveau pr�sident de la R�serve F�d�rale, Ben S. Bernanke, est un adepte d�clar� de la � planche � billets � . Comme une forte baisse du Dollar se traduira probablement par une vente massive de Bons du Tr�sor am�ricain d�tenus en Asie, en Europe ou dans les pays producteurs de p�trole, LEAP/E2020 estime que la d�cision am�ricaine de ne plus publier M3 vise uniquement � cacher le plus longtemps possible deux d�cisions am�ricaines, en partie impos�es par les choix politiques et �conomiques de ces derni�res ann�es [5]:


. la mon�tarisation de la dette US
. le soutien mon�taire � l�activit� �conomique am�ricaine.
� et ce au moins jusqu�aux �lections � mid-term � d�Octobre 2006 afin d��viter une d�route du Parti R�publicain.

Cette d�cision illustre �galement l�impuissance des autorit�s mon�taires et financi�res am�ricaines et internationales face � une situation qui les conduit � pr�f�rer supprimer les indicateurs qu�agir sur la r�alit�.






D�cryptage du facteur-aggravant � Intervention militaire contre l�Iran �
Outre les atouts g�ostrat�giques de l�Iran dans la crise actuelle, qui notamment lui permettent d�intervenir ais�ment et avec un impact majeur sur l�approvisionnement p�trolier de l�Asie et de l�Europe (en bloquant le D�troit d�Ormuz), sur les conflits en cours en Irak et en Afghanistan, sans m�me mentionner le recours �ventuel au terrorisme international, le contexte global de d�fiance envers Washington cr�e une situation particuli�rement probl�matique. Loin de calmer les craintes �ventuelles concernant l�accession de l�Iran au statut de puissance nucl�aire, tant en Asie qu�en Europe [6], une intervention militaire contre l�Iran entra�nera une d�solidarisation quasi-imm�diate des opinions publiques europ�ennes, dans un contexte d�absence quasi-compl�te de cr�dibilit� de Washington sur ce type de dossiers depuis l�invasion de l�Irak, qui emp�chera les gouvernements europ�ens de faire autre chose que suivre leurs opinions publiques. Parall�lement, le risque de flamb�e des cours du p�trole qui suivrait une telle intervention conduira les pays asiatiques, Chine en t�te, � s�opposer � une telle option, obligeant dans ce cas les Etats-Unis (ou Isra�l) � intervenir seuls, sans caution de l�ONU, et ajoutant donc une grave crise militaire et diplomatique � la crise �conomique et financi�re.


Les facteurs pertinents de la crise �conomique am�ricaine
LEAP/E2020 estime �galement que ces deux d�cisions, non officielles, vont entra�ner les Etats-Unis et le monde dans une crise mon�taire et financi�re, puis �conomique sans pr�c�dent � l��chelle plan�taire. La mon�tarisation de la dette am�ricaine est en effet un terme tr�s technique pour d�crire une r�alit� d�une simplicit� catastrophique : les Etats-Unis entreprennent de ne pas rembourser leur dette, ou plus exactement de la rembourser en � monnaie de singe �. Et ils anticipent une acc�l�ration du processus fin Mars en co�ncidence avec le lancement de la Bourse Iranienne du P�trole qui ne peut que pr�cipiter les ventes de Bons du Tr�sor US par leurs d�tenteurs non am�ricains.




A ce propos, il est utile de m�diter l�information suivante [7] : la part de la dette du gouvernement am�ricain poss�d�e par les banques am�ricaines est tomb�e � 1,7% en 2004, alors qu�elle �tait de 18% en 1982. Parall�lement la part de cette m�me dette d�tenue par les op�rateurs �trangers est pass�e de 17% en 1982 � 49%.
--> Question: Comment se fait-il que ces derni�res ann�es les banques am�ricaines se soient d�barrass�es de presque toute leur part de la dette publique am�ricaine ?





Parall�lement, afin d�essayer d��viter en interne l�explosion de la � bulle immobili�re �, sur laquelle repose l�essentiel de la consommation des m�nages am�ricains, et � un moment o� le taux d��pargne am�ricain est devenu n�gatif pour la premi�re fois depuis 1932 et 1933 (au creux de la � Grande D�pression �), l�administration Bush, en partenariat avec le nouveau patron de la Fed, adepte de cette approche mon�taire, va inonder le march� am�ricain de liquidit�s.


Quelques effets attendus de cette rupture syst�mique
Pour LEAP/E2020, la conjonction, non accidentelle, des d�cisions iranienne et am�ricaine, marque donc une �tape d�cisive dans le d�clenchement d�une crise syst�mique marquant la fin de l�ordre international tel que constitu� apr�s la Deuxi�me Guerre Mondiale et se caract�risera notamment d�ici la fin 2006 par une chute brutale de la valeur du Dollar US (pouvant conduire � 1 Euro = 1,70 Dollars en 2007) et une pression � la hausse immense sur l�Euro, une hausse importante du prix du p�trole (plus de 100$ le baril), une aggravation de la situation militaire am�ricaine et britannique au Moyen-Orient, une crise budg�taire, financi�re et �conomique am�ricaine comparable par son ampleur � celle de 1929, des cons�quences �conomiques et financi�res tr�s graves pour l�Asie en particulier (et notamment la Chine) mais aussi pour le Royaume-Uni [8], un arr�t brutal du processus �conomique de globalisation, un effondrement de l�axe transatlantique et une mont�e g�n�rale connexe de tous les dangers politiques int�rieurs et ext�rieurs sur l�ensemble du globe.

Pour le particulier d�tenteur de Dollars, comme pour l�entreprise transnationale ou les d�cideurs politiques et administratifs, les cons�quences de cette semaine de la fin Mars 2006 seront cruciales. Ils impliquent d�s aujourd�hui de prendre des d�cisions difficiles (anticiper une crise est toujours un acte complexe puisqu�il se fonde sur un pari) mais urgentes car une fois la crise d�clench�e, c�est le � sauve-qui-peut � g�n�ral, et l��chec assur� pour ceux qui auront choisi d�attendre.
Pour les particuliers, le choix s�impose de lui-m�me : le dollar n�est plus une valeur refuge. La mont�e vertigineuse de l�or depuis un an prouve d�ailleurs que nombreux sont ceux qui ont anticip� cette �volution de la monnaie am�ricaine.


Anticiper� ou �tre balay� par les vents de l�histoire
Pour les entreprises et les gouvernements, en particulier europ�ens, LEAP/E2020 d�veloppe dans sa lettre confidentielle � le GlobalEurope Anticipation Bulletin -, et en particulier dans le N� 2 paru le 16 f�vrier, une s�rie de recommandations strat�giques et op�rationnelles qui, si elles sont int�gr�es dans le processus d�cisionnel d�s aujourd�hui, peuvent permettre d�amortir consid�rablement le � tsunami mon�taire, financier et �conomique � qui va commencer � d�ferler sur la plan�te � la fin du mois prochain. Pour prendre une image simple, qui est d�ailleurs directement issue du sc�nario d�anticipation politique � USA 2010 � [9], les �v�nements de la semaine du 20 au 26 Mars 2006 seront comparables en termes d�impact sur l� � Occident � tel qu�on le conna�t depuis 1945, � celui de la Chute du Rideau de Fer en 1989 sur le � bloc sovi�tique �.


Si cette Alerte est si pr�cise, c�est qu�� ce stade de ses analyses, LEAP/E2020 estime d�sormais que tous les sc�narios envisageables conduisent � une seule et m�me conclusion : nous approchons collectivement d�un � n�ud historique � qui est dor�navant in�vitable quelle que soit l�action des acteurs internationaux ou nationaux. A ce stade, seule une action directe et imm�diate de l�administration am�ricaine visant d�une part � emp�cher une confrontation militaire avec l�Iran, et d�autre part, � ne pas � mon�tariser � la dette ext�rieure des Etats-Unis, pourrait changer le cours des �v�nements. Pour LEAP/E2020 il est �vident que non seulement une telle action ne sera pas entam�e par les dirigeants actuels � Washington, mais qu�au contraire ils ont d�j� choisi de � forcer le destin � en se d�faussant de leurs probl�mes �conomiques et financiers sur le reste du monde. Les gouvernements europ�ens notamment doivent en tirer tr�s rapidement les cons�quences.


Pour information, la m�thode d�anticipation politique de LEAP/E2020 a notamment permis � plusieurs de ses experts d�anticiper (et de publier) : d�s 1988, la prochaine fin du Rideau de Fer ; d�s 1997, l�effondrement progressif de la capacit� d�action et la l�gitimit� d�mocratique du syst�me communautaire ; d�s 2002, de pr�voir l�enlisement US en Irak et surtout l�effondrement durable de la cr�dibilit� internationale am�ricaine ; d�s 2003, d�anticiper l��chec des referenda sur la Constitution europ�enne. Sa m�thodologie d�anticipation des � ruptures syst�miques � �tant d�sormais bien �tablie, il appara�t de notre devoir de chercheurs et de citoyens d�en faire part aux citoyens et aux d�cideurs europ�ens en particulier ; surtout que pour beaucoup d�acteurs individuels ou collectifs, priv�s ou publics, il est encore temps d�agir afin de r�duire de mani�re significative l�impact de cette crise sur leurs positions qu�elles soient �conomiques, politiques ou financi�res.


L�analyse compl�te d�velopp�e par LEAP/E2020 ainsi que ses recommandations strat�giques et op�rationnelles � destination des acteurs priv�s et publics, seront pr�sent�es dans les prochains num�ros du GlobalEurope Anticipation Bulletin, et plus particuli�rement dans son N�2 (parution 16 F�vrier 2006).


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1. Ces d�cisions ont �t� prises il y a d�j� plusieurs mois :
. les informations sur la cr�ation par le gouvernement iranien d�une bourse p�troli�re ehttps://(https://www.mehrnews.com/en/NewsDetail.aspx?NewsID=260851 )ont commenc� � �tre cit�es par la presse sp�cialis�e d�s l��t� 2004.
. la R�serve f�d�rale a annonc� le 10 Novembre 2005 qu�elle cesserait de publier les informations concernant M3 � partir du 23 Mars 2006https://ref="https://www.federalreserve.gov/releases/h6/discm3.htm" targhttps://ank">https://www.federalreserve.gov/releases/h6/discm3.htm

2. Il est int�ressant de noter en consultant le tableau 13B des statistiques financi�res de D�cembre 2005 de la Banque des R�glements Internationaux intitul� International Bonds and Notes (in billions of US dollars), by currency ), qu�� la fin de 2004 (hors Chine), 37.0% des actifs financiers internationaux �taient labell�s en Dollars US contre 46,8% en Euros ; alors qu�en 2000, la proportion �tait inverse avec 49,6% labell�s en Dollars US et seulement 30,1% en Euros. Cela indique que les d�cisions de fin mars 2006 ne vont faire qu�acc�l�rer une tendance de fuite hors du Dollar qui est d�j� en cours.

3. Les agr�gats mon�taires (M1, M2, M3, M4) sont des indicateurs statistiques �conomiques. M0 est la valeur d�une monnaie, en l�occurrence le Dollar, qui existe sous forme de billets et de pi�ces. M1 repr�sente M0 plus les comptes bancaires dans cette monnaie. M2 est constitu� de M1 plus les d�p�ts d��pargne et les certificats de d�p�ts (CD) inf�rieur � 100.000$. M3 comprend M2 plus les d�p�ts � terme au sens large (r�serves d�Eurodollars, instruments financiers plus importants ainsi que la plupart des r�serves des pays non-Europ�ens) de 100 000 dollars ou plus. L��l�ment d�cisif, c�est donc qu�avec la fin de la publication de M3 par la R�serve f�d�rale am�ricaine, le monde entier perdra toute visibilit� sur la valeur des r�serves en Dollars par les autres pays et les institutions financi�res majeures.

4. Voir son discours �loquent sur ce sujet devant le Club des Economistes � Washington DC en Novembre 2002
(https://www.federalreserve.gov/boarddocs/speeches/2002/20021121/default.htm )

5. L��volution pr�visible des taux d�int�r�ts aux Etats-Unis et dans la zone Euro indique d�ailleurs que la hausse des taux d�int�r�ts am�ricains est en phase finale alors qu�elle commence dans la zone Euro. Cela r�duira d�autant l�attractivit� du Dollar par rapport � l�Euro. Il faut noter que l��volution � la hausse du Dollar en 2005 a �t� essentiellement nourrie par ce diff�rentiel de taux d�int�r�ts favorable au Dollar, et par la loi de rapatriement des avoirs am�ricains � l��tranger (valable uniquement pour une ann�e) qui a fait revenir plus de 200 milliards $ aux Etats-Unis au cours de l�ann�e 2005.
(source : CNNmoney.com
https://money.cnn.com/2005/10/05/news/economy/jobs_overseas_profits)

6. Et en ce qui concerne l�Europe, LEAP/E2020 souligne que les gouvernements europ�ens ne sont plus en phase avec leurs opinions publiques sur les grands sujets, en particulier concernant l�int�r�t collectif europ�en. Le GlobalEurom�tre de Janvier 2006 souligne d�ailleurs tr�s bien cette situation avec un indice TIDE-L�gitimit� � 8% (qui indique que pour 92% des sond�s les dirigeants de l�UE ne repr�sentent pas leurs int�r�ts collectifs) et un indice TIDE-Action � 24% (qui indique que moins d�un sond� sur 4 pense que les dirigeants europ�ens sont capables de traduire leurs d�cisions en actions concr�tes). Selon LEAP/E2020, les d�clarations publiques de soutien � Washington venues de Paris, Berlin ou Londres ne doivent pas cacher le fait que les Europ�ens se d�solidariseront tr�s vite des Etats-Unis en cas d�attaque militaire (le GlobalEurometre est un indicateur d�opinion europ�enne publiant chaque mois dans le GlobalEurope Anticipation Bulletin 3 chiffres dont 2 sont publics).

7.(source : Bond Market Association,
https://www.dailykos.com/story/2006/1/28/122315/558 )


8. Le Royaume-Uni est en effet d�tenteur de pr�s de 3.000 milliards de cr�ances en $, soit pr�s du triple de pays comme la France ou le Japon. (source Banque des R�glements Internationaux, Table 9A, Consolidated Claims of Reporting Banks on Individual Countries )

9. Cf. GlobalEurope Anticipation Bulletin N�1 (January 2006)




� Copyright Europe 2020


https://www.europe2020.org/fr/section_global/150206.htm

Une solution??

Ithaca : Article du NOUVEL OBSERVATEUR - Jean-Paul Dubois

"...Cette ville de l'�tat de New York a sa propre monnaie et se passe tr�s bien d'un billet vert qui, selon ses habitants, ne sert qu'� enrichir les multinationales..."
"Comment �a marche ?
"Le billet de base, l'Ithaca hour, vaut 10 dollars, ce qui repr�sente en gros le salaire moyen horaire pay� dans cette ville, explique Paul Glover. Prenons maintenant un fermier qui vend pour 20 dollars de fromage. � la place de la monnaie nationale, il re�oit donc deux heures de travail gratuit. Avec ce petit capital, il ach�te par exemple les services d'un menuisier, qui lui-m�me fait appel au savoir-faire d'un m�canicien, lequel utilise ces heures pour payer son chiropracteur, qui lui se sert de ces billets pour s'offrir quatre places de cin�ma, et ainsi de suite. C'est un syst�me sans fin qui grandit de lui-m�me, une �conomie �cologique, en vase clos, qui s'�carte du dollar et o� le temps de travail r�el remplaces les liquidit�s abstraites."
Au d�but, l'affaire ne tournait que sur une centaine de commerces. Aujourd'hui, ce sont 1 450 boutiques et entreprises qui acceptant cette devise locale, et une revue publi�e tous les deux mois remet � jour la liste des participants. � Ithaca, on peut pratiquement tout acheter avec ces coupures. Des d�ners en ville, des r�parations de toiture, des l�gumes, du mobilier et m�me des voitures d'occasion. La mairie et la chambre de commerce ont avalis� la devise, et l'Alternatives Federal Credit Union, une banque des plus officielles, facture certaines de ses charges et quelques frais de cr�dit en Ithaca hour, � Je ne suis pour rien dans le succ�s de cette m�thode � insiste Glover. �Ce sont les gens de la ville qui ont permis que cela r�ussisse. Parce qu'ils ont cru en ce syst�me�.
Le plus �tonnant, c'est que ce syst�me de troc moderne fait des �mules. Vingt-cinq villes, dont Hardwick (Vermont), Waldo (Maine), Santa Fe (Nouveau Mexique) et Kingston (Canada), ont �dit�, le plus l�galement du monde, leur propre monnaie. Et cela gr�ce aux conseils que Glover dispense sur Internet, mais aussi avec l'aide de son kit de lancement, qu'il vend avec une vid�o pour 40 dollars.
Une banlieue de Mexico tente, elle aussi, l'aventure, et le jour de notre arriv�e, sur son v�lo, notre h�te filait � un rendez-vous que lui avaient fix� des �missaires zapatistes d�sireux de s'informer sur cette nouvelle forme d'�conomie. "Ils cherchent un moyen de rendre financi�rement viable leur r�volution, de sortir des circuits classiques de L'argent, dit Glover. Vous savez, cette forme de troc est tr�s int�ressante pour des pays pauvres, et j'ai eu plusieurs contacts avec des �tats africains."
En attendant, � Ithaca, on peaufine le syst�me.
La librairie Autumn Leaves est un peu la banque centrale du syst�me. (C'est ici que l'on vient changer ses dollars en Ithaca hours, jamais l'inverse).
"Pas de sp�culation, pas d'inflation, observant Stephany Marx, le g�rant. Nous �mettons de nouveaux billets quand cela est n�cessaire, a mesure que l'organisation grandit. Et, comme routes les banques, nous rempla�ons les coupures endommag�es".

Pour faire basculer les derniers sceptiques, voici un floril�ge des appr�ciations que les habitants de la ville portent sur leur monnaie :
Michael, graphiste : "Les Ithaca hours sont la meilleure chose qui soit arriv�e dans notre cit� depuis l'invention du pain en tranche."
Joe, marchand de disques: "Cela refl�te notre philosophie, stimule notre agriculture, notre artisanat, et responsabilise nos vies."
Danny, �lectricien : "Notre argent reste ici et nous nous entraidons, plut�t que d'enrichir des multinationales."
Dave, professeur d'�conomie : "Cette organisation parall�le cr�e un lien de solidarit� et donne notamment la possibilit� � des ch�meurs de trouver un emploi."
Eli, rabbin : "Les "heures" sont une mani�re de rendre l'�conomie humaine, d'y ajouter une note chaleureuse et fraternelle."
Charlie, fabricant de tambours : "Cette forme de troc nous permet, � ma femme et � moi, de manger plus souvent au restaurant."
Bill et Cris, marchands de l�gumes: "Gr�ce � cet argent local, davantage de gens ach�tent des produits du terroir. Cela a fait augmenter nos ventes, et nous nous offrons d�sormais des petits luxes que nous n'aurions jamais pu nous payer en dollars. "

Voil� succinctement r�sum�e l��uvre magique de Paul Glover, ce cycliste activiste aim� des zapatistes et c�l�br� par la presse capitaliste. Le jour de notre d�part, � l'a�roport, des vols ont �t� annul�s � cause de la force des bourrasques. En nous tendant une main amicale, Glover dit : "Vous avez de la chance. Pour un mois de novembre, il fait plut�t doux". Puis il enfourche sa b�cane, ficelle son casque sous son menton, toise les frimas, et tel un courant d'air dispara�t dans le vent."
_________________
"Contredire et bavarder sans r�pit, c'est se montrer naturellement incapable d'apprendre ce qu'il faut.
(D�mocrite / vers 460-370 avant JC)

https://perso.wanadoo.fr/metasystems/
https://www.canadausadrag.com/

[rothschild desmarais]

[Gilles]

[kat]

[rothschild desmarais]

je lisait sur le sujet des m3 et de la nouvelle �quipe de gestion de la r�serve f�d�rale am�ricaine.

La banque du japon et la banque europ�enne ont toutes les deux choisis de pr�ner l'utilisation de valeurs semblables a ceux surnomm�s m3 aux states.

Il semblerait que ce serait la seule donnant une id�e de la structure d'une bulle mon�taire, et qu'en ce moment que la chine est a un point tournant de son histoire, et que les am�ricains sont end�tt�s beaucoup...bien c'est justement le bon moment pour utiliser cette valeur.

L'�quipe de la r�serve aurait trop peu d'exp�rience selon leurs analyses pour faire face aux d�fis d'en ce moment...donc les peurs sont vraiment v�cus par beaucoup de gens cr�dibles aussi.

voici un liens de l'article que je lisait:
https://www.economist.com/displaystory.cfm?story_id=E1_VGGTVRP
https://www.economist.com/displaystory.cfm?story_id=E1_VGGNGQS

mais le nom des articles que je me r�ferrai �tait: the issing link (pas missing link), bernanke ponders his course, �dition su 25 mars 2006.
_________________
transhumanisme et lib�ralisme progressif
-le cycle de lib�ralisation de doha
-le march� d'�changes des cr�dits de pollution
-l'anti-prohibition des drogues
grameen phone, recycle bank, hernando de soto et ingrid betancourt